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Aide aux enfants démunis

Expiration: October 12, 2019

CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE FORMATION NUMÉRIQUE ET ÉDUCATIF (ALIMENTE EN SOLAIRE) POUR LES ENFANTS DÉMUNIS DE LA LOCALITE DE DJAGBLE

Monday, January 21, 2019 - Monday, April 15, 2019

MADIBA Ô AFRIKA

La situation dans les régions du GRAND NORD du pays sont très critiques: - Des immigrés internes se déplacent des zones où sévit les troubles causés par le groupe islamiste BOKO HARAM vers les localités sécurisées, - Des immigrés des pays frontaliers eux aussi se déplacent à la recherche d'un peu de sécurité et du mieux vivre. Cette surpopulation de ces villes aggrave un problème qui existait déjà dans ces régions: "LE MANQUE D'EAU POTABLE". Ce qui emmène une prolifération des maladies et leur propagation très rapide. A ce jour, des centaines de cas de choléra détecté dans ces zones du septentrion du Cameroun. Ce projet vise à diminuer cet effet du manque d'eau potable, mais associé à des journées de sensibilisation aux règles de l'hygiène de base et aux dons des savons, détergents, d'eau de javel à ces réfugiés et population, une bonne partie de ce problème sera résolue. Voilà là, l'objet du projet ci décrit.

Let them Learn

Expiration: March 11, 2019

Grant being sought is to help out of school youth attain vocational skills to enable them become independent and reproductive as they prepare for adulthood. In a country where 60% of the population are below 25 years and 55% of them have no secondary education there is high youth unemployment which is a threat to public security and peace as when these youth have no productive activity they may turn to become violent and trouble makers. By giving them an opportunity to have a business activity it will help reduce the unemployment by making them job creators not job seekers.

Wednesday, September 5, 2018

(WWC) WASTE & WATER for CHANGE our life

#eau potable - santé pour tous - un parent moins pauvre - des enfants scolarisés# réduire l'extrême pauvreté, créer des emplois, améliorer la santé et scolarisés nos enfants.

Projet Appui au Renforcement de la lutte contre la traite des enfants au Tchad

Expiration: January 28, 2019

Projet : Appui au Renforcement de Lutte Contre la Traite des Enfants au Tchad.
Le Tchad, pays sahélien et enclavé s’étend sur une superficie de 1 284 000 Km² où vit une population estimée à 14 651 890 habitants en 2017 (Hypothèse moyenne de la projection INSEED, RGPH2 -2009). C’est une population essentiellement rurale avec 10 457 614 habitants (soit 78%) contre une population urbaine estimée 3 212 470 habitants (22%). C’est une population relativement jeune puisque 51,0% est âgé de 0 à 14 ans. Les taux de mortalité infantile et infanto –juvénile sont respectivement de 87,9 et 142,5 pour mille pour une population qui croit à rythme annuel de 3,43% en 2015 selon l’hypothèse moyenne de la projection de l’INSEED. L’Indice du Développement Humain 2017 classe le pays 194ème/196 ce qui le classe parmi les trois derniers pays du monde.
Il demeure toujours l’un des pays les plus pauvres du monde. Son revenu par habitant était évalué à 328 435 FCFA/an, soit 900 FCFA/jour (1,87 dollars US par jour). Avant l’avènement de l’exploitation des gisements pétroliers à partir de 2003, l’économie tchadienne reposait sur l’agriculture (coton, bétail, gomme arabique, canne à sucre). Le coton et les produits de l’élevage constituaient les principales ressources d’exportation. La répartition du PIB entre les trois secteurs donnait en moyenne 36% pour le primaire, 14% pour le secondaire et 50% pour le tertiaire. Depuis l’année 2003, la situation s’est totalement renversée avec l’exploitation du pétrole. Cependant, malgré ce nouveau produit d’exportation, la croissance du PIB tchadien s’effectue en dents de scie entre 2003 et 2012 (14,2% en 2003, 2,7% en 2006, 16,3 en 2010 et 10,4 % en 2012) du fait de la variation du prix du pétrole et de la production agricole. Puis a drastiquement chuté depuis 2016 compte tenu de la chute du prix de vente du baril mais aussi et surtout à cause de la corruption, les détournements des ressources publiques, le clientélisme, le trafic d’influence, la gabegie et l’impunité qui sont érigés en règle de gestion par le gouvernement.
Rétrospectivement, on peut retenir que les guerres civiles récurrentes au Tchad depuis son indépendance le 11 août 1960 ont déstructuré le tissu socio-économique, politique et culturel du pays et le poids de la tradition a contribué à maintenir la femme tchadienne à son rôle classique de mère et d’épouse au lieu d’être également un agent de développement responsable de sa famille et du devenir de son pays.
Par ailleurs, plus frappées par la pauvreté sinon la misère endémique, plus soumises au mariage forcé et précoce etc. les femmes tchadiennes ont moins de chance de poursuivre un cursus normal jusqu’au niveau des études supérieures, voire de les mener à terme. Pour cela, les enfants sont de plus en plus exposés et vulnérables.
Les quelques progrès de la situation des femmes se heurtent le plus souvent à la tradition qui les assigne aux rôles d’épouse et de mère. En outre, la pratique des différents codes et Lois (coutumiers, religieux…) défavorisent les femmes sur le plan de la profession, de l’héritage, de l’accès au savoir et à la terre cultivable, de l’accès à la parole en public, etc. Elles sont également restreintes à l’espace domestique, de la soumission. Certaines décisions importantes sont prises sans elles. Le poids des traditions se fait ainsi fortement sentir et renforce le contrôle des femmes par les hommes (père, frère oncle, mari) Ainsi, l’accès à la scolarisation, l’accès et l’exercice de la profession sont restreints pour les femmes. Il y a également la pratique de la dot qui donne aux hommes plus de pouvoir sur les femmes. Naturellement, cette situation affecte davantage les enfants qui sont soumis à l’autorité paternelle. La mauvaise gouvernance couronnée avec la crise économique et financière ont entrainé le gouvernement à prendre de mesures d’austérité qui ont des impacts négatifs sur les droits économiques, sociaux et culturels des populations Tchadiennes depuis 2016 jusqu’à
nos jours. Les phénomènes d’accaparements de terres des paysans par les plus nantis et les conflits agriculteurs/éleveurs sont aussi des causes non négligeables de la destruction du tissu social.
1.Description du problème
La situation peu satisfaisante : pas possibilité de protéger les enfants
Au Tchad, la situation de la femme et de l’enfant et leur place dans la société préoccupent depuis plusieurs années les acteurs de développement. Ces deux choses (situation économique et statut social) alimentent bon nombres de colloques, de conférences, de forum, de thèmes de médias etc.
Même si, depuis ces dernières décennies, la condition des femmes tchadiennes a relativement progressée, en particulier dans le domaine de l’éducation et de l’activité professionnelle notamment, la femme tchadienne a acquis un certain statut qu’elle n’avait pas il y a quelques années, les changements significatifs et de grande envergure sont loin d’être observable. L’enfant quant à lui, sa situation reste toujours précaire malgré la ratification et la promulgation des instruments juridiques le protégeant.
Par ailleurs, plus frappées par la pauvreté, plus soumises au mariage forcé, et précoce à l’excision, au viol, à la mendicité, conflits conjugaux, à la torture morale et physique, à l’exploitation etc. les femmes tchadiennes ont moins de chance de poursuivre un cursus normal jusqu’au niveau des études supérieures.
Exode rurale des enfants et leur travail dans les villes :
Un autre phénomène et non du moindre apparaît au Tchad, précisément les enfants « fonctionnaires des rues de 40m». Ces enfants, à la recherche du travail domestique, migrent dans les grandes agglomérations où ils vivent dans des conditions lamentables à la merci des maladies et des mafieux. Les filles, le plus souvent âgés de 10 à 15 ans sont parfois violées par leur employeur ou d’autres jeunes. Elles attrapent (dans la naïveté), des jeunes garçons exerçant la même activité, des grossesses dans une précarité et promiscuité où elle est perdent souvent la vie lors de l’accouchement.
Ces enfants offrent leurs services de travaux ménagers ou de nounou aux ménages aisés contre un salaire de misère (des enquêtes sérieuses ont montré la moyenne en termes de salaire mensuel de 12.000 FCFA) soit 22,64US. S’ajoutent aussi les multiples exactions dont sont victimes les jeunes filles notamment la surexploitation dans le milieu de travail. Mineures pour la plupart, elles sont soumises à une corvée qui frise l’esclavage. Abusées physiquement et sexuellement, ces filles ne rentrent quotidiennement tard dans la soirée à la merci des délinquants sexuels, braqueurs et autres.
Les filles rurales domestiques rencontrent beaucoup d’autres problèmes parmi lesquels ceux liés à la santé de reproduction. Non scolarisées ou déscolarisées pour la plupart, elles sont exposées à toutes les intempéries sous diverses formes de risques. Elles sont victimes de viol dans leurs milieux de travail qui peuvent conduire à des cas de grossesses non désirées et souvent non reconnues sans oublier la contamination au VIH/SIDA. Logées dans des locaux très exigus, peu adaptés, elles vivent souvent en surnombre dans une même chambre. Cette situation amène ces jeunes à des relations sexuelles non protégées souvent aux conséquences néfastes, telles que les grossesses non désirées, précoces et des contaminations de maladies
sexuellement transmissibles (MST). Certaines travaillent parfois plusieurs mois sans être payées, elles peuvent être chassées de leurs emplois sans droits sociaux parce qu’elles ont été recrutées de manière informelle et sans déclaration aux institutions régulatrices de travail.
Le mariage précoce des filles :
Plusieurs indicateurs servant à estimer le pourcentage de femmes mariées avant l’âge de 15 ans et de 18 ans ont été utilisés dans le rapport de l’Enquête par Grappes aux Indicateurs Multiples, en Anglais MICS (2010). Dans l’ensemble, au Tchad en 2010, 28% des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées avant l’âge de 15 ans. Malgré une Loi interdisant le mariage des mineures, la pratique reste crescendo.
Dans l’ensemble, le taux de mariage précoce varie relativement peu selon le milieu de résidence et le niveau de richesse. Les disparités sont en revanche très importantes selon le niveau d’instruction de la femme : 33% des femmes se marient avant l’âge de 15 ans quand elles sont sans instruction mais 10% si elles ont un niveau secondaire ou plus. De même, 74 % des femmes sans instruction se marient avant 18 ans, contre 37% chez les femmes de niveau secondaire ou plus. Au Logone Oriental, l’enquête MICS 2010 a montré que 21,9% des filles se marient avant l’âge de 15 ans.
Sur le plan socioculturel, beaucoup de parents estiment que le mariage est la meilleure manière d’intégration sociale pour leurs filles. Par contre, un garçon a besoin de faire de grandes études pour avoir un travail et s’occuper de sa famille. Mais tel n’est pas le cas pour une fille puisqu’elle sera entretenue par son mari. Il y a des mères qui croient que le mariage est la meilleure réussite pour leur fille. Toutes ces raisons font que les femmes sont minoritaires dans tous les secteurs. Non pas parce qu’elles sont incapables de continuer les études, mais parce que la société tchadienne les décourage.
La jeune fille tchadienne est souvent victime du mariage précoce et forcé. Elle subit des sévices de tout genre dans son foyer. Coups et blessures, insultes, injures et toutes sortes d’humiliations à cause de sa nature féminine. A cela, vient s’ajouter le refus d’envoyer un enfant à l’école parce qu’il est une fille. Une action en vue de faire diminuer ce taux s’avère nécessaire. Raisons pour laquelle nous avons choisi de nous attaquer à ce phénomène.
Les filles âgées de 11 à 16 ans sont quotidiennement données en mariage contre les modiques sommes d’argent. Certaines sont enlevées contre leur grès d’autres vendues comme des animaux par leurs propres parents eux-mêmes. Cette pratique ignoble se fait malheureusement au grand jour au mépris des textes internationaux et sous régionaux régulièrement ratifiés et promulgués par le Tchad.
Un mariage forcé peut également être le résultat de la traite, d’où le mariage forcé est défini comme un mariage servile conformément à la Convention Supplémentaire des Nations Unies sur l'Abolition de l'Esclavage, le Commerce d'Esclave, et les Institutions et Pratiques similaires à l'Esclavage (1956). Selon cette convention un mariage servile est une pratique semblable à l'Esclavage/l'exploitation forcée où une fille/femme n'a pas le droit de refuser d’être donnée en mariage en échange d'un paiement financier. Ces mariages forcés peuvent être caractérisés par les exploitations domestique et sexuelle, la violence physique et psychologique et souvent des rudes restrictions sur le mouvement de ces filles. Au Tchad, le phénomène du mariage forcé est largement répandu et accepté. Par exemple, fille de six ans qui est donnée à un homme de 60 ans pour régler les dettes du parent.
Harcèlement sexuel
Les violences faites aux femmes en générale sont considérées au Tchad comme des faits divers sans importance et suscitent peu de réaction (sinon seules les défenseurs des droits de l’homme qui ne cessent de dénoncer en se constituant des fois partie civile). Etant donné que le harcèlement sexuel (qu’il soit exercé au lieu de travail ou à l’école) fait partie du lot de violence subies quotidiennement par les femmes, très peu de gens le prennent au sérieux. Ceci est certainement dû au fait que la société tchadienne dans son ensemble, malgré les discours politiques prononcés pour la promotion de la femme, accorde très peu de crédit à celle-ci. Depuis la maison, la fille reçoit un traitement différent de celui du garçon, l’idée que la fille ne fait jamais totalement partie de la famille (par ce qu’elle va intégrer une autre famille après le mariage) ne quitte jamais les esprits.
Les filles à qui il a toujours été enseigné la soumission à la société et au futur époux sont d’abord complexées devant leurs enseignants, ensuite le fait qu’elles disposent de très peu de temps pour leurs études (elles participent aux travaux ménagers) diminue leur rendement scolaire et les met dans une situation de double faiblesse devant l’enseignant ou le condisciple qui leurs promettent le brouillon du devoir ou bonus de notes pour leur faciliter le passage en classe supérieure.
Une autre cause est également le matérialisme qui gagne l’esprit des filles. En effet, sous l’effet des ciné-clubs et des chaines de télévision qui diffusent des images de toutes sortes, la jeunesse tchadienne est en proie à une évolution qui défie les moeurs. Et les filles en pleine évolution/imitation veulent ressembler aux autres qui vivent parfois virtuellement, et cèdent au premier demandeur sinon elles se proposent elles-mêmes.
Depuis l’exploitation du brut tchadien, la prostitution a pris de l’ampleur. Des femmes camerounaises et centrafricaines s’adonnent à cette activité. Il n’est pas encore clair si ces femmes sont les victimes de la traite ou si elles se déplacent indépendamment vers le Tchad pour travailler dans l'industrie du sexe et connaissant le type de travail dans lequel elles s'engageront.
Le harcèlement sexuel se fait sentir dans tous les milieux dans les familles comme à l’école en passant par le marché y compris chez les voisinages. Si sous d’autres cieux le harcèlement sexuel est subi de deux cotés (homme et femme), au Tchad, ce sont les filles qui sont généralement victimes. A cela s’ajoute les viols récurrents. Même les filles de 2 ans sont violées. Le cas de la fillette de la Tandjilé au Sud du Tchad est illustratif.
La mobilité, le trafic, l’exploitation et la traite des enfants
1. Définition de la traite des enfants,
Le Protocole additionnel à la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale1, définit la traite des personnes comme étant: le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contraintes, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité
1Le Protocole additionnel à la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier les femmes et les enfants ; plus connu sous le titre de Protocole de Palerme, ratifié par le Tchad en 2009
ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation.
L'exploitation comprend, au minimum, l'exploitation de la prostitution d'autrui ou d'autres formes d'exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l'esclavage ou les pratiques analogues à l'esclavage, la servitude ou le prélèvement d'organes.
Le consentement d’une victime de la traite des personnes à l’exploitation envisagée, telle qu’énoncée à l’alinéa a) du présent article, est indifférent lorsque l’un quelconque des moyens énoncés à l’alinéa a) a été utilisé ;
Le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil d’un enfant aux fins d’exploitation sont considérés comme une “traite des personnes” même s’ils ne font appel à aucun des moyens énoncés à l’alinéa a) du présent article;
Le terme “enfant” désigne toute personne âgée de moins de 18 ans.
La traite des personnes en général, des femmes avec leurs enfants en particulier, est une chaine et cette pratique éhontée d’un autre âge est un crime et crée des situations sociales graves au sein de la société Tchadienne avec comme corollaires la délinquance, la mort, la misère, l’insécurité et l’exacerbation des foyers de famine et de conflits partout dans la société Tchadien.
2.1 Origines de la traite des enfants au Tchad
Le trafic, l’exploitation, la traite ou l’esclavage des enfants au Tchad est un phénomène nouveau. Il va sans dire que ce phénomène ignoble c’était installée au pays de Toumai progressivement par manque de volonté politique. La traite des enfants prend son envol dans les années 1990 avec les ramifications suivantes : le délitement de l’Etat dans la lutte, la misère endémique, l’abus de pouvoir. Il résulte aussi de la vulnérabilité sociale et économique des communautés, la mauvaise gouvernance, la faible harmonisation des textes nationaux avec l’arsenal juridique international relatif aux droits, de l’homme régulièrement ratifié par le Tchad la non application des lois, la corruption à tous les niveaux, le népotisme, le trafic d’influence, l’impunité et la politisation de la justice, l’enlèvement des enfants, la vente de certains enfants par leurs parents, le dysfonctionnement du système éducatif,
2 .2 La manifestation de la traite des enfants
Au Tchad, l’esclavage concerne les filles et garçons âgés de 7 à 16 ans. Ce crime contre les enfants se manifeste à différents niveau et sans aucune mesure conséquente, l’application des lois et la réinsertion des victimes. Cela n’a fait qu’exacerber la situation. C’est une deshumanisation la plus cruelle dans l’histoire : cela se fait par les ravisseurs, les intermédiaires, les trafiquants, les complices, les coauteurs etc. Généralement se sont les hauts gradés de l’armé et mêmes les hauts cadres qui sont paradoxalement les esclavagistes à travers les réseaux bien goupillés.
Dans un passé récent, les enfants sont vendus dans les marchés hebdomadaires de Goundi, Toulala, Mouroumgoulaye etc. au Sud du Tchad avec de plastiques attachés à l’avant-bras. Le plastique blanc indique que la marchandise n’a pas encore un preneur mais le blanc prouve que l’esclave a déjà son maitre et donc le prince de transaction est déjà acquis.
Mahadjirine : est un terme utilisé pour enfants/élèves qui quittent leur village pour aller dans les écoles coraniques traditionnelles, où l’instruction est focalisée sur la mémorisation du Coran L’instruction traditionnelle menée dans la ville natale de l’élève, d'autre part, est soumise au soin parental et ne constitue pas un risque de traite. Cependant, l'éducation coranique peut impliquer un mouvement d'un endroit A à un endroit B pour que l’élève vive
avec le professeur islamique et peut inclure des cas de la traite. Les garçons peuvent soit se déplacer à l’intérieur du pays, ou vers le Cameroun et le Nigéria. Le professeur islamique, aussi appelé Marabout, de l'école, est souvent trop pauvre au point de ne pas soutenir les enfants qui lui sont confiés. En conséquence, les enfants sont forcés à mendier, à devenir marchant ambulants, ou à effectuer d'autres travaux durs. La plupart des garçons dans ces écoles coraniques ont entre 6 et 16 ans et ils sont sous-alimentés, et généralement maltraités. Chaque jour les garçons sont obligés de revenir `à la maison' avec une somme d'argent qu’ils ont mendié (500 CFA) 0,94 US pour donner à leur Marabout.
Les enfants bouviers se sont des enfants âgés de 7 à 16 ans vendus aux éleveurs pour la garde de troupeaux d’animaux. Le prix des enfants varie selon les vendeurs mais aussi selon la capacité physique de la victime. Le préalable est que les deux parties s’entendent sur le prix et une somme qui varie entre 3000f à 5000fr (6 à 10 dollars) sera versée pour l’engagement. Ces derniers sont mal nourris, mal habillés, exploités dans la garde de troupeaux d’animaux. Ils dorment à même le sol et parmi les boeufs pour assurer la surveillance. On leur propose de travailler 6 mois contre un veau d’une valeur de quarante mille francs 40000FCFA (80 dollars). Ils travaillent nuit et jours et on les oblige à manger le résidu de repas, de faire paitre les animaux dans les champs des paysans, ils sont toujours en contact avec les animaux et boivent la même eau de surface que les boeufs, ils sont souvent torturés et deviennent handicapés à vie, d’autres sont tués y compris les cas de disparition.
Les enfants chameliers. Ces enfants sont souvent déportés vers l’Est du pays et au Soudan à plus de 2000km de leurs villages natals. Ils sont soumis à la garde de troupeaux de dromadaires. Ceux-ci travaillent dans le désert. Généralement ils ne reviennent plus dans leur famille. En cas de fuite suite de torture et autre poids de travail, soit on les tue, soit on coupe leur tendon ou alors on leur fait monter sur le chameau en reliant leur jambes sous le ventre du dromadaire puis attacher et on gave l’animal afin de faire gonfler son ventre. Cette pratique est faite pour créer une luxation des membres inferieur de la victime. Celle-ci devient handicaper à vie et ne peut plus fuir et donc esclave à vie.
Les enfants domestiques. Cette catégorie d’enfants victime de la traite travaille dans des conditions assez difficiles. Ils sont souvent dupés, d’autres enlevés ou alors vendus. Ils sont filles et garçons confondus, travaillent dans les familles des hauts cadres ou alors chez les riches à savoir les commerçants etc. ils s’occupent des travaux ménagers, ils s’occupent des personnes de troisième âge. Les filles sont soumises à l’abus sexuel
Les enfants victimes de crime rituel. Ces derniers sont systématiquement éliminés pour des raisons économiques ou rituelles. Trop souvent, les criminels tuent ces gamins pour enlever leurs organes afin de soit vendre ou alors échanger contre les pouvoirs occultes. Cette pratique est récurrente dans la région du Mayo Kebbi Ouest au Sud du Tchad.
Les enfants victimes d’enlèvement contre rançons. Ces enfants sont souvent enlevés et conduit très loin de leur village par de groupe d’individus armés des armes de guerre. Ces derniers exigent de l’argent qui va de 2 à 5.000.000FCFA (soit 10000dollars) aux parents avant de relaxer la victime.
2.3 La cartographie de la traite des enfants au Tchad.
On dégage deux zones de prédilection sinon de transaction à savoir la zone de départ et celle d’exploitation ou alors de destination.
La zone de départ ou de recrutement est composée des régions méridionales à savoir Le Moyen Chari, les deux Logone, la Tandjilé, le Chari Baguirmi, le Mayo Kebbi, le Guera et le Mandoul.
En termes de zone d’exploitation ou de destination, ces enfants sont exploités sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, le taux est élevé dans les régions du Nord et de l’Est à savoir le Ouaddaï, le Sila, l’Ennedi Est et l’Ouest, le Wadi Fira, le Hadjar Lamis, la capitale Ndjamena etc. Ce n’est pas tout, les enfants victimes de la traite sont aussi vendus et exploités dans d’autres pays à savoir le Cameroun, le Nigeria, le Niger, la RCA, le Soudan et la Lybie etc… nous avons récupéré un enfant Camerounais au Soudan en 2016.
L’insécurité des militants(les menaces, arrestations séquestration et autres intimidations sur les défenseurs des enfants victimes de la traite.)
Les militants des Organisations de Défenses des Droits de l’Homme au Tchad en général et dans le Mandoul en particulier font l’objet de menaces, d’intimidation, de torture et d’arrestation dans l’exercice de leur métier. Or ils ne font qu’accompagner la jeune démocratie Tchadienne. D’une part Certains gouvernants trouvent que ces défenseurs jouent sur leurs intérêts et d’autres trouvent que le régime est exposé d’où les menaces et arrestations pour les empêcher de continuer leur travail. En outre, les bourreaux, les ravisseurs, les trafiquants et même certains parents menacent les militants de l’ARED pour avoir dénoncé et poursuivi judiciaire les trafiquants d’enfants avec leurs complices. Pour cela, il est important de développer des stratégies de protection et de sécurisation des militants en vue de minimiser leurs vulnérabilités pour mieux continuer leur travail. D’où la formation sur la protection des militants et mener des actions de plaidoyer au niveau national et international s’avère important.
Réponses gouvernementales aux violations des droits des enfants
La traite à l’égard des femmes et enfant au Tchad n’est pas un secret. Elles sont connues de tous les Tchadiens et l’Etat a ratifié et adopté plusieurs textes et conventions internationaux ainsi que de déclarations internationales en vue de leur élimination sur le territoire national. Il a aussi pris de dispositions pour faciliter la recherche de solution à l’amélioration des conditions de vie des femmes dans la famille et dans la société.
Ce sont au moins quatre (4) textes généraux relatifs à la protection des droits de l’Homme, sept (7) conventions de protection spécifique, cinq (5) déclarations et quatre (4) organes de mise en oeuvre ou de surveillance de l’application de ces textes. En effet, ce sont au total plus d’une vingtaine d’instruments internationaux et nationaux qui ont été conçus et élaborés pour permettre à la femme de retrouver sa place dans la société en tant qu’agent de développement à part entière et ainsi s’occuper pleinement de l’enfant. Malgré cela, la violence et l’atteinte aux droits des enfants et surtout des filles continuent de faire de victimes. Dans beaucoup de régions du Tchad, les femmes et les filles subissent des violences exercées par le foyer, la famille et la communauté locale ; ces violences ont des effets néfastes sur l’intégrité et la dignité de ses victimes, mais celles-ci et les auteurs ne sont souvent pas conscients de la portée de ces violences sur le développement individuel et collectif. Quant aux garçons, ce sont des sévices comme travaux forcés ou l’exploitation qui sont souvent utilisés contre eux. En ce qui concerne les questions foncières, l’Etat a ratifié et adopté plusieurs lois parmi la loi 14 de 1967, la 25 et 25 relative à la gestion foncière au Tchad. La déclaration universelle des droits de l’Homme, la charte africaine des droits du peuple, la
convention pour la protection des réfugiés, des retournés et autres déplacés, le droit international humanitaire. La convention contre la torture et la démocratisation du pays ont motivé les citoyens à la création des associations et autres ONG des défenses de droits de l’homme en vue de renforcer le processus démocratique.
Le territoire tchadien, zone concernée par notre action, est le foyer des conflits, des crimes, des violations de droits de l’homme mais aussi et surtout de l’enfant et de la femme.
Pour montrer que ces mesures et actions entreprises par les acteurs institutionnels n’ont pas produit des résultats très satisfaisants, il convient de changer de technique et de stratégie. Ainsi, avec la présente Action, ARED voudrait, pour concrétiser son approche, adopter une orientation à double stratégie. La première consiste à donner la priorité à la prévention des violences en permettant à chaque enfant bénéficiaire du projet de connaître ses droits et devoirs afin d’exprimer judicieusement sa citoyenneté (formation et sensibilisation). De la sorte, les risques de violences seront largement atténués. La deuxième vise la mobilisation des acteurs à la base pour une lutte multidimensionnelle contre les différentes formes de violence dans chaque localité (zone de départ et zone d’accueil des enfants vendus) concernée par ce projet, sur des bases pertinentes.
Groupes cibles
ARED, depuis quelques temps, travaille quotidiennement sur cette problématique et connait « par coeur » les groupes cibles du projet. Ils sont constitués des couches vulnérables : les enfants victimes de la traite, notamment les enfants bouviers, domestiques, chameliers, victimes de mariages précoces, de l’excision, orphelins, les enfants de la rue, déscolarisés et/ou non scolarisés âgés entre neuf (9) et quatorze (14) ans et les détenus.
Pour ce projet, on entend soutenir principalement :
 Les enfants bouviers
 Les enfants chameliers
 Les enfants domestiques
 Les mécanismes communautaires de protection, (les clubs des jeunes ambassadeurs de la paix les cellules cantonales et les points focaux ;
 Les autorités locales administratives civiles et militaires ;
 Les services techniques déconcentrés de l’Etat ;
 La société civile, les femmes, les jeunes, les religieux etc. ;
 Les enfants vendeurs de charbon, de Seko, de bois de chauffe, les enfants dockers à la longueur des journées sans allés à l’école etc.
Le projet compte prendre en charge deux cent (200) enfants victimes de la traite qui seront intégrés dans le programme de réinsertion de l’ARED (récupération, formation puis réinsertion et 20 points focaux.
L’objet de cette action est de créer un cadre pour la formation, l’encadrement et la réinsertion des enfants victimes de la traite, les enfants déscolarisés, les enfants bouviers, les enfants domestiques, etc.
Spécifiquement nous entendons :
 Scolariser et ré scolariser plus de 2300 enfants victimes de la traite
 Toucher plus de 50 décideurs au niveau local national et international en vue d’influencer sur les politiques publiques de protection des enfants au Tchad ;
 Emmener les décideurs à prendre des engagements publics pour la lutte efficace contre la traite des enfants au Tchad et dans la sous-région,
 Organiser les communautés à une autodéfense en cas d’enlèvement ou alors d’enrôlement d’un enfant dans la traite,
 Dans la mise en oeuvre, on fera appel aux partenaires étatiques du Ministère de l’action sociale, Ministère de la justice, Ministère de l’éducation, Ministère des droits de l’homme, Ministère de la sécurité etc.
 Les dignitaires religieux, les chefs traditionnels, les chefs coutumiers, seront étroitement impliqués dans la préparation la mise en oeuvre et le suivi du projet.
 Les partenaires de la société civile, les femmes, les jeunes et les enfants constitueront les maillons forts pour la mise en oeuvre de l’action. A cet effet, ils seront impliqués à toutes les étapes.
 Les autorités administratives, civiles et militaires seront associées en amont comment aval et s’engagent à réprimer les auteurs de la traite
 Les communautés sont organisées et défendent leurs enfants en cas d’enlèvement ou d’enrôlement des enfants dans la traite.
 Les écoles communautaires où fréquentes les enfants victimes de la traite sont appuyées en matériel didactiques et fournitures pour leur fonctionnement.
La coordination générale du projet sera assurée par le Coordonnateur de l’ARED Monsieur Madjiyera Ngar Alkoa, tel : +2356634043790499754mail enfanatred@yahoo.fr alkoamadjiyera@gmail.com
L’assistant à la coordination, Mr Ndimbaye Koitolnan Blaise juriste tel+235 66415038 mail koitolna@yahoo.fr
Le chargé des finances sera par Monsieur Mdingam Djasrangar Roland. Tel+23568431941 ;
La Secrétaire Comptable Mlle Moungo allah Djibeldi Victorine
6 animateurs sociologues, enseignants et juristes dont 3 femmes.
Un chauffeur
Au total 11 personnes seront chargées de la mise en oeuvre du projet pour 4 ans.

Thursday, July 26, 2018 - Tuesday, December 31, 2030

PLANET SOUL NIGERIA LIMITED

Food Production and Fishery Training to engage Niger Delta Youths, to enable them to be self employed without depending on the government or oil companies, but to be self employed or independent on their own.
Thursday, November 1, 2018 - Saturday, June 1, 2019

Empowering Girls through Sports

Going to public schools and introducing Sports to empower girls. Every school in 6 weeks with 6 themes every week. Through this project, girls will have more self esteem to be able to empower themselves for a better life.

Funding for ICLP Academic Year Program

Expiration: August 18, 2018

This is support for intensive Mandarin Chinese studies and a concentration on translation at the renown National Taiwan University's International Chinese Language Program (ICLP) for the 2018-2019 Academic Year Program. I have secured my place in the upcoming class, paid the class fee, and have applied all but the Fulbright (missed the early August deadline) I have only been able to acquire a fraction of the cost. I am extremely grateful that I have secured the HUAYU government scholarship for the first 6 months of my stay in Taiwan! However, the total program costs $13,000 while housing averages of $400-$600 per month to make a total of $15,000. Thus, my full tuition is uncovered.

I would greatly appreciate assistance of my dream of becoming a full time, ATA accredited, master translator of Mandarin Chinese who will bring these skills and entrepreneurial ideas to Detroit. I will continue to encourage others to embrace language learning and be aware of the growing translation and interpretation industry. I believe in giving back so I will gladly provide translation and interpretation assistance to the individual or organization upon my return.

If you would like to support and be apart of my journey, please do not hesitate to contact me. If you as an individual are only able to cover a large chunk and not the full cost I will appreciate that as well.

Thank you!

Friday, April 20, 2018

WOMEN ABOVE THE COIN

This project seeks to address the problem of poverty which is very prevalent among women and girls in the local communities through skills acquisition trainings. This is intended to empower them with life changing skills that will sustain them, especially widows and young girls that dropped out of school as a result of early pregnancy. Many women had remained in an abusive relationship because of poverty since they do not have any means of livelihood nor skills that could sustain them economically. Also due to the constant clashes in various communities in Southern Kaduna between the Fulani herds’ men and the farmers, many women lost access to their homes and farm land. This has resulted to extreme poverty and hunger in these communities.
Saturday, September 1, 2018 - Tuesday, June 30, 2020

Sci-Fem (Sciens Feminam) Mentoring Program for talented Girls in STEM in Central Asia

The goal is to implement the Sci-Fem (Sciens Feminam) Mentoring Program for talented Girls in interdisciplinary field (Information system (STEM approach between Information Technology, Mathematics and Physics) in order to advise local, regional and Central Asian policy makers.

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